
Prévenez votre assureur de l’achat de votre chien , qu’il rédige si nécessaire une mention spéciale à votre police de responsabilité civile.
Vous devriez aussi assurer votre chiot contre les principaux risques de maladie.
Pensez à bien vérifier l’authenticité de votre mutuelle chien !
Le contrat responsabilité civile (souvent intégré à votre multirisque habitation) réunit la couverture des dégâts que votre chien peut causer dans lecadre privatif de votre vie. Cependant certaines compagnies ne prennent pas en compte les chiens dénommés « dangereux » et les dommages intervenant pendant la participation à des concours beauté , expositions canines ou diverses compétitions.
Relisez bien ces points sur le contrat d’assurance et demandez à votre assureur s’il faut souscrire une assurance en plus.
Voici les spécificités, qui peuvent être intégrées aux contrats, lesquels
S’échelonnent souvent de 70 à 250 euros par an :
- frais chirurgicaux ou médicaux : accidents et maladies,
- frais de vaccinations,
- assurance en cas d’hospitalisation,
- assurance pour le décès du chien
- frais de chenil suite à une hospitalisation de son maître
Une mutuelle chien pour les éleveurs
Au-delà de son implication légale (exemple des vétérinaires contrôleurs en Suisse ou visites sanitaires en France) le vétérinaire est sans doute le partenaire privilégié de l’éleveur dans les tracas de tous les jours les situations d’urgence mais aussi dans la prévention des maladies et l’optimisation des performances quelles qu’elles soient. Une collaboration entre l’éleveur et le vétérinaire est donc un élé¬ment essentiel de la réussite du projet d’élevage à long terme.
La médecine d’élevage et ses particularités
L’élevage est avant tout une collectivité. Cette particularité change donc considérablement la méthode d’approche : on ne raisonne plus en pathologie individuelle mais en pathologie de groupe. Ceci implique non seulement de soigner les animaux malades mais aussi de prévenir la maladie chez les individus sains et d’éviter toute contagion à l’ensemble du cheptel.
L’éleveur est un interlocuteur particulier de par ses connaissances techniques sur le chien qui dépassent généralement celle du futur futur propriétaire
Une collaboration essentielle
La complémentarité des rôles et la confiance réciproque sont des aspects primordiaux d’une collaboration réussie : l’éleveur et le vétérinaire doivent avancer dans la même direction, chacun accomplissant sa tâche dans la mesure de ses compétences avec sa propre façon d’appréhender l’animal. Les dépenses vétérinaires coutent cher, il est important de choisir une mutuelle chien performante surtout quand on est éleveur canin ?
Le vétérinaire est un maillon fort dans l’optimisation des performances de l’élevage en proposant des solutions dans les domaines de :
- la reproduction (suivis de chaleurs, reproduction assistée) ;
- la pathologie néonatale et de groupe (prévention et traitement) ;
- la médecine préventive ;
- la gestion technico-économique ;
- la gestion des urgences.
Il doit avoir une excellente connaissance de l’élevage, que ce soit des locaux afin de conseiller des améliorations dans la disposition ou dans les protocoles d’hygiène, des animaux, des protocoles utilisés, du personnel et des conditions de travail mais aussi de la pathologie spécifique à l’élevage (infectieuses, héréditaires) et ceci tout en transparence d’un côté comme de l’autre.
En collaboration avec le vétérinaire, des protocoles peuvent être mis en place en matière de vermifugation, vaccination ou alimentation adaptés aux stades physiologiques, à l’activité et aux affections pathologiques. Des documents d’information pour le personnel comme des fiches techniques accrochées dans les différents locaux ou pour les futurs acquéreurs concernant par exemple des informations sur les vaccinations du chiot peuvent être co-rédigés.
Si la collaboration porte ses fruits, elle se voit récompensée par la satisfaction des acquéreurs de chiens de qualité.